Pour célébrer les Jeux de Paris 2024, Les jeunes de Bac Pro métallerie ont réalisé leurs propres anneaux olympiques.
Les anneaux olympiques géants, réalisés par les élèves de La Châtaigneraie, sont maintenant terminés : ce chef-d’œuvre est le fruit du travail de toute une équipe. Après la couronne de l’Avent réalisée pour la cathédrale de Rouen, ces anneaux olympiques géants sont un challenge des élèves de Bac Pro métallerie.
« La conception et la réalisation des anneaux olympiques ont nécessité une collaboration étroite entre les différents niveaux d’études. Les élèves de Bac Pro métallerie ont été les principaux artisans de cette œuvre », explique Xavier Blondel, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques.
Et d’ajouter : « Ils ont mis à profit leurs compétences en découpe, formage et assemblage de métal. Mais ils n’ont pas travaillé seuls. Ils ont été guidés et soutenus par les étudiants en BTS construction métallique, qui ont apporté leur expertise en matière de conception structurelle et de calculs de résistance. »
La soudure cruciale
Les jeunes en BTS AMCR (Architecture en métal conception réalisation) et les Bac Pro TCI (Techniciens en chaudronnerie industrielle) ont, eux aussi, montré leur savoir-faire pour relever ce défi. « On a rencontré des difficultés, car les anneaux sont en tôle reconstituée et l’intérieur est creux. Il a fallu anticiper les déformations dues à la soudure », précise Tony Duparc, le professeur qui a géré le projet.
Les élèves en mentions complémentaires en soudage ont donc joué un rôle crucial, en assurant la solidité et la durabilité des assemblages. « Leur maîtrise des
techniques de soudage a permis d’obtenir des finitions parfaites, et de garantir que les anneaux respectent les normes de sécurité et de qualité », ajoute Xavier Blondel.
La peinture minutieuse
Ces anneaux, il fallait les peindre en respectant les couleurs de base. Ce sont cinq élèves en TFPCP (Titre à finalité professionnelle carrossier peintre) post-bac, qui en ont eu la responsabilité.
« On a cherché les références des couleurs officielles et on a commandé la peinture. Il a fallu mettre une couche d’apprêt antirouille, et on a travaillé couleur par couleur. Ce n’était pas facile, car la surface à peindre n’était pas large », font valoir les élèves, sous la direction d’Antoine Sélecque. Un travail difficile et minutieux en somme, avec un résultat dont tous peuvent être fiers.
Source : Actu76